Chaudière bois bûche – la « Fonte S » de Nideck

J’ai commandé la « Fonte S 40 » le 15 septembre 2017 sur le site de Nideck pour 1 233 €, je l’ai reçu après un mois d’attente, par transporteur, le 13 octobre 2017. Mais compte tenu de la saison, ce n’est pas étonnant que le délai soit un peu allongé. Tous le monde s’y prend trop tard pour s’équiper, moi le premier.

Le site Nideck vend un « Fonte S 40 » de marque Nideck. l’url de la page Nideck du produit laisse penser à un « Hercule U26 33kw » de marque Viadrus.

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Je ne suis pas vraiment surpris. Nideck n’est pas un fabricant de chaudière, il revend, parfois à son nom, de façon assumé ou non. Là ils n’assument pas sur leur site, jusqu’à retirer le logo en face avant des photos. Je m’attendais donc à recevoir un Viadrus Hercules U26.

Photo du Hercules U26 de Viadrus
Chaudière bois Hercules U26 de Viadrus

J’ai donc reçu un… « WALLY S 45 kW » de marque Klimosz. Comme vous le voyez, la photo du site Nideck ne ressemble pas à l’Hercules, mais ce n’est pas à moi, l’acheteur, de chercher sur tout le web le véritable fabricant de la chaudière. C’est de la désinformation, mais je suis là pour rétablir la vérité 🙂 A ce prix, je ne suis tout de même pas étonné. L’Hercules U26 33kW est trouvable sur internet entre 1 800 € et 2 115 €.

L’appareil est donné pour 40 kW bois et 45 kW pour le charbon. Il contient 48 litres d’eau à 4 bars maximum, testé à 6 bars.

Nideck propose un S20 (17 kW), S30 (25 kW), S40 (35 kW), S49 (45 kW) et S58 (54 kW).

Le colis de 350 kg est arrivé sur une palette, bien emballé avec carton et film étirable. Aucun accroc, l’ensemble est parfait. Seule une tôle qui pare la chaudière est un peu rayée. Mais vu comme elle était bien emballé, il ne s’agit pas d’un problème de transport, mais plutôt de contrôle à l’emballage.

L’ingéniosité de cet appareil c’est qu’il s’agit exactement du même, du moins puissant au plus puissant. Il est constitué d’un module avant et d’un module arrière et le fabricant assemble un nombre de modules intermédiaire suivant la puissance souhaitée. Ce qui à pour effet de rallonger l’appareil, d’agrandir la chambre de combustion, d’accepter de plus longues bûches et d’augmenter le volume d’eau. Astucieux produit, économie d’échelle, prix bas qui en découle. Voici une vidéo intéressante sur la fabrication de ce produit en fonte.

Totalement en fonte contrairement à la plupart des chaudières bois qui sont souvent en acier, le produit semble vraiment de très bonne qualité. Il est à tirage naturel, très simple, pas d’électronique, pas de superflu. Sans m’y connaitre, le fonte donne l’impression d’une vrai qualité. A voir, sur internet, comment certain transforment leurs Klimosz à grand coup de masse, on dirait que c’est du robuste.

Nideck parle d’en entrée pour les bûches de 40 x 36 cm. Conformément à ce qu’on voit sur leur propre photo, c’est bien faux, car l’entrée est immédiatement réduite par les échangeurs thermique des éléments du corps de chauffe. L’entrée n’est donc que de 18 x 36 cm ! Je suis donc allé chercher la plus grosse bûche de mon stock, et ça rentre. Alors c’est largement suffisant pour moi…

La chaudière doit être installée sur un promontoire de 5 cm minimum pour être sous garantie. Je coule donc une dalle à son emplacement après avoir bien vérifié le passage du conduit à travers l’étage (le conduit sera intérieur, donc).

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Un té et une purge Poujoulat relient la chaudière à 1,5 mètres de conduit simple paroi Poujoulat aussi jusqu’au plafond pour chauffer un peu le garage et réduire l’écart thermique habituel en hiver entre cette pièce et la maison (Les conduites d’eau y avaient même gelée l’année dernière). Ensuite, c’est 5 mètres de conduit double paroi vendu par Nideck que j’ai installé jusqu’à la finition anti-vent.

J’installe la belle parure rouge et noir de l’appareil et quelques accessoires vendus avec. Quelques tôles sont légèrement rayées. C’est assez léger et comme j’installe le tout dans un garage assez peu éclairé, ce n’est pas facilement visible et je vais certainement faire de nouvelles éraflures très rapidement. Quelques petits soucis cependant :

– La tôle du haut est pré-percée pour accueillir un thermomètre et le régulateur de tirage vendu avec. Pourquoi ne pas avoir véritablement percé la tôle ? C’est assez galère à faire soit-même.
– Une mini-tôle ne trouve pas de place. Je cherche encore.
– La tôle du coté droit est immettable en l’état. Elle se fixe à l’avant avec la tige filetée servant de serrage des éléments de la chaudière. La tige est inaccessible à cause des charnières de la porte. J’ai du desserrer la tige, la glisser, la resserrer, mais une fois la tôle mise, impossible de la bloquer car on ne peut pas mettre l’écrou à cause de la porte.
– La vanne de vidange est impossible à mettre sans démonter sa poignée de la vanne.
– De nombreuses vis et boulons, et deux lamelles métalliques cherche encore une utilité.

La totalité du circuit entre la chaudière et le ballon tampon « NIR-500 » Nideck que j’avais déjà sur mon ancienne installation a été réalisé par mes soins en brasure forte avec du tube en cuivre de diamètre 28 mm. La section est bonne, je n’ai pas eu de problème dans le fonctionnement de cet appareil de 35 kW. Il y a 6 mètres et 6 coudes à 90° à l’allé et 6 mètres et 6 coudes à 90° au retour. Soit 12 mètres de tubes et 12 coudes. Le schéma de mon système est détaillé sur cette page.

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Aujourd’hui, c’est le grand jour : Je démarre la chaudière pour la première fois. Je vous invite à lire mon post « Allumer et Entretenir un feu de bois ». J’opte pour un démarrage top down qui à l’avantage d’être un peu plus long, ce qui me permettrait d’être réactif si un problème arrive. Rien n’est arrivé, tout va très bien. Le démarrage est extrêmement long. J’ai mis près de 3 heures pour que l’eau atteigne les 71°C de mon recycleur. C’est pour une grande part du à la technique employée pour faire le feu et aussi par la lenteur rassurante d’une conception en fonte. C’est long, mais c’est bon 🙂 Une fois le feu bien pris, j’ai remis trois bûches pour la nuit. Après 7 heures, le feu allait toujours très bien, mon ballon tampon de 500 litres était à moitié plein, il fait 2°C dehors, 19,5 °C dedans comme réglé sur mon thermostat. Le bonheur ! contrairement à mon ancien MBS Thermo Vesta Plus qui ne tenait pas plus de 1 heure et que je devais faire tourner une journée entière à font pour avoir encore un poil d’eau chaude le matin. Je refais le plein de bois et je pars au travail.

Les tôles extérieures de la chaudière restent froide même lorsque l’appareil est en fonctionnement. C’est très sûr de ce côté là.

Après deux feux, je suis très déçu de la finition anti-vent du conduit de cheminée que vend Nideck. Au démarrage, la chambre de combustion de la chaudière étant froide, la double combustion n’est pas effective. Le problème de cette finition, c’est qu’elle contraint la fumée de descendre en grande partie. Et colle du bistre sur l’extérieur du conduit à cause de la différence de température évidente ! Après quelques minutes, il n’y a plus de problème, mais le mal est fait ! Je retire la finition pour éviter d’empirer la situation et j’envisage de remplacer le conduit double paroi du haut qui à souffert.

Une fois la finition retirée, le bistre commence à se retirer seul. Vue que j’ai un bon tirage, le vent ne pose pas plus de problème que ça…

Il ne faut surtout pas fermer l’entrée d’air secondaire. Je la fermais parfois pour éviter la fumée dans certain cas, mais je l’ai parfois oublié fermé et la chaudière s’encrasse à très grande vitesse. Tout est à nettoyer.

En parlant de nettoyage ; la longue brosse livré avec est très chouette mais très fragile. Tous les poils métallique sont tordus. J’envisage d’en trouver une autre…

Par rapport à mon précédent poêle hydrolique, rien à voir ! Cette chaudière est bien puissante. Même les jours de froids, j’arrive à chauffer ma maison à vitesse grand V et à faire du stock dans mon ballon tampon. Moi qui n’est qu’un ballon de 500 litres pour le moment, il suffit d’un chargement de bûche dans la chaudière pour chauffer la maison et remplir le ballon à 80 voir 90 °C en totalité. Une bûche de trop et je me suis parfois retrouvé avec la sécurité thermique enclenchée (il s’agit d’un DBV1 de Regulus). J’ai donc constaté son très bon fonctionnement. Je suis totalement rassuré. Même si j’ai un problème de pression qui à pour effet d’ajouter moins d’eau qu’il n’en retire, donc la pression de mon circuit diminue, fait entrer le l’air et le chauffage central fonctionne bien moins bien. Il faut que j’y réfléchisse.

Filtre Anti-calcaire – le « F 450 » de Fluid’O

Commandé en ligne sur le site Ecoland’s et payé 86€, il s’agit d’un combiné de deux filtres ; une cartouche bobinée qui « retient des sédiments présents dans l’eau de taille supérieur à 25 um » et une cartouche antitartre « remplis de cristaux de sel polyphosphate qui maintient le calcaire en suspension dans l’eau et empêche la formation de tartre ». Je l’ai installé sur l’eau venant de mon puit.

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Mon achat fait suite à la constatation que mon eau de puits est trop calcaire ce qui génère un dépôt important sur les parois du bac à eau de mes chevaux. Comme j’envisage toujours, un jour, d’utiliser cette eau de puits pour mes machines à laver et mes sanitaires, autant que je règle ce problème dès maintenant.

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Le premier filtre n’est pas indispensable sur de l’eau du réseau, mais j’ai préféré l’installer car il s’agit d’eau du puits dans mon cas. Autant éviter l’éventuel sable et autre cochonneries.

Le second filtre ne supprime donc pas le calcaire, mais le neutralise. C’est à dire qu’il reste dans l’eau mais qu’il ne se dépose plus sur les parois. Pour une utilisation potable, c’est un peu contestée comme technologie. Mais pour mon utilisation, ce serait parfait.

Après un an d’utilisation et donc plusieurs remplissages de mon bac à eau je peux constater que cette solution est parfaite. Plus aucun dépôt calcaire sur les parois. Le premier filtres semble retenir lentement un peu de sable légèrement orange, c’est parfaitement son rôle. J’aimerais vous donner un ordre d’idée de la consommation de sel polyphosphate mais je ne connais pas le taux de calcaire initial ni final, mais en 15m3 d’eau, le niveau n’a pas varié.

A suivre.

Interrupteur lumineux – Legrand Plexo

J’ai acheté 3 interrupteurs plexo de marque Legrand. Un double et deux simples sur la boutique en ligne Alliancelec.fr et que j’ai installé dans ma dépendance. Ce sont des produits assez onéreux.

Habitué de cette marque réputée pour sa qualité, j’ai tout de même deux remarques :

1. Les interrupteurs disposent d’une sorte de membrane étanche en plastique souple entre le bouton et le mécanisme. Ce qui est assez logique pour un produit IP 55. Mais cette membrane manque de souplesse sur les interrupteurs simples. Je n’ai pas eu de problème sur l’interrupteur double. Ce manque de souplesse se traduit par un très gros problème dans le fonctionnement même du produit : Les interrupteurs s’allument et s’éteigne lorsqu’ils le souhaite. Le mécanisme est très sensible, il se laisse donc diriger non pas par l’action de l’humain, mais par le mouvement de la membrane qui décide d’éteindre ou allumer… J’ai donc été obligé de tirer sur la membrane dans tous les sens pendant un long moment et plusieurs fois avant que les interrupteurs fonctionnent sans problème. Maintenant, plus de problème, les membranes sont détendu et les interrupteurs fonctionnent sans soucis. L’étape suivante serait de découper la membrane, ce qui réduirait très largement son étanchéité.

2. Les interrupteurs lumineux s’allume lorsque l’interrupteur coupe le courant pour le voir dans la nuit. Très pratique. Mais ils s’allume grâce à une micro fuites de courant crée par la petit veilleuse. Avec une lampe halogène ou à filament qui ont besoin d’une puissance électrique importante, ok, mais pas avec des ampoules à led qui sont très sensibles. Les ampoules que vous branchez sur ces interrupteurs reste très légèrement allumées. Pas toutes, certaines marques seulement. Mes ampoules à transformateur aussi. La fuite charge le transfo et les fait clignoter régulièrement. Quid de la survi des ampoules… Après quelques recherches, je trouve une astuce que j’ai testé et qui marche ; Ajouter un condensateur de 0,1 à 0,22 uF au borne de l’ampoule. Ca marche parfaitement. Plus de fuite, plus de clignotement ! Problème réglé !

3. Le voyant lumineux est à retirer, purement et simplement, lorsque le bouton est utilisé avec un module de type domotique. En effet, le voyant permettant une très petite fuite électrique, l’interrupteur n’est jamais totalement fermé électriquement. Le module finit par délirer.