Chauffage central « home-made »

Voici le schéma de mon installation en novembre 2017 – Schémas de mes installations précédentes en bas de page :

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1. La Chaudière « Fonte S40 » de Nideck (ou « Wally S 45 kW » de Klimosz)

Le chauffage au bois bûche est l’un des plus économique avec le bois déchiqueté et bien entendu le solaire, et rejette le moins de CO2.

Le Wally S de Klimosz

2. Vanne d’entrée de l’eau

Elle est en permanence ouverte car elle permet l’arrivée d’eau froide en cas de surchauffe et de mise en sécurité. Je ne la ferme que pendant que je bricole ou éventuellement l’été.

3. Anti-retour

Il empêche à l’eau du chauffage central de retourner dans le réseau d’eau potable de la maison. L’eau du chauffage central n’est, bien évidement, pas potable. Il ne faut donc pas qu’elle puisse retourner dans le réseau. Ce n’est pas le cas en général car la pression du réseau est plus forte que celle du circuit de chauffage, mais en cas de coupure d’eau le circuit pourrait se vider dans le réseau…

Il est préférable de mettre un appareil plus destiné à ce type d’utilisation, qui s’appelle le « disconnecteur ».

4. Limiteur de pression

Il permet de ne jamais pouvoir mettre plus de 2 bars, dans mon cas, dans le circuit de chauffage. L’appareil est réglable avec une vis. 2 bars, c’est la de pression d’utilisation de mon poêle bouilleur et elle est maintenu par le vase d’extension.

5. Vanne de remplissage

Elle permet d’ajouter de l’eau du réseau au circuit de chauffage. Le remise en eau est à faire à l’installation, après les vidanges et en cas de fuites, même petites.

Comme mon ballon tampon est un peu petit, ma sécurité thermique se met parfois en route, lorsque je met trop de bois, par exemple. Un seul plein de bois de ma chaudière permet de remplir entièrement d’eau chaude les 500 litres de mon ballon. La sécurité ajoutant moins d’eau froide qu’elle n’en expulse du circuit, j’ai finalement laissé cette vanne légèrement ouverte en permanence. La pression du circuit est donc stable. Plus de sous pression faisant entrer de l’air.

6. Vanne 3 voies thermostatique

Ou vanne de recyclage. Elle existe en 3 ou 4 voies suivant l’installation et permet à l’eau de retour dans le poêle d’être mélangée à de l’eau chaude et ainsi garantir une température minimum dans la tubulure de ma chaudière.

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Ma première installation avec mon poêle Hydro ayant déjà coûté très cher, j’avais décidé de ne pas installer cette vanne 3 voies pour le “recyclage” de l’eau dans un premier temps.

La tubulure hydro du poêle se recouvrent de bistre rapidement car l’eau de retour est trop froide ce qui fait que l’humidité du bois brûlé condense et le tout se transforme en goudron. L’eau envoyée aux radiateurs n’est pas assez chaude non plus.

Le système de “recyclage” permet de mélanger un peu d’eau chauffée par le poêle bouilleur ou la chaudière avec de l’eau de retour des radiateurs. L’eau entrant dans le poêle est donc toujours égal ou supérieur au réglage choisi. La condensation du bois sur les tuyaux est donc réduite.

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J’avais achèté une vanne 3 voies thermostatique pour gérer le recyclage de l’eau qui entre dans mon poêle. Elle était réglée à 55 °C. Après coup, je constate qu’il est conseillé d’en installer une réglée à plus de 60°C pour éviter le bistre… L’eau est donc froide au démarrage du poêle, circule en circuit fermé dans le poêle. Dès que l’eau atteint la température requise en entrée du poêle, la vanne s’ouvre un peu pour faire entrer un peu d’eau froide du circuit de chauffage retour, ce qui pousse un même volume d’eau chaude à l’entrée du circuit de chauffage. Après quelques secondes de fonctionnement, l’eau chaude avance doucement dans le circuit de chauffage et alimente les radiateurs.

J’ai installé une vanne tarée à 72°C. Le bistre fond plus facilement. L’eau est bien plus chaude et c’est mon circulateur qui m’a un peu posé problème car pas assez rapide pour déplacer l’eau entre l’entrée et la sortie du poêle. L’eau sortait trop chaude et la sécurité thermique se déclenchait. J’ai inversé mes deux circulateurs depuis. Plus aucun problème à signaler.

7. Purgeur d’air

Automatique, il permet de retirer l’air du circuit avant que l’eau arrive dans le circulateur et ne provoque sont arrêt.

Il m’est arrivé une fois qu’une grosse bulle d’air se loge ici. La circulation ne se fait plus, l’eau surchauffe et la sécurité se met en route. Dans mon cas, c’est allé au delà, puisque mon tuyaux de liaison entre mon poêle bouilleur et la sécurité était en multicouche (résistant à 110°C), il à donc fondu et je me suis retrouvé inondé…

Le léger bruit de petites bulles dans le circuit est normal. L’eau du robinet contient une grande quantité d’air emprisonné. Lorsque l’on chauffe l’eau, il est libéré, forme des bulles. Si votre système est bien fait et que il y a des purgeur d’air bien placés, aucune crainte à avoir. Il n’y en aura bientôt plus. Si vous avez un ballon tampon, l’évacuation de l’air va prendre du temps.

8. Circulateur qui déplace l’eau dans le circuit

Il est préférable de l’installer à l’endroit le plus froid pour réduire l’usure, soit l’entrée de la chaudière ou du poêle bouilleur.

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J’ai un Grundfos UPS 25-40 de 180mm. Débit de 1, 2 ou 3 m3/h à 1 mètre selon qu’on soit en vitesse 1, 2 ou 3.

Il est à choisir ou à régler de façon à ce que la température de l’eau en sortie du corps de chauffe ne soit pas trop élevé. Si votre circulateur est trop lent, une eau à 70°C en entrée du poêle (grâce à la vanne de recyclage) pourrait être à 90°C en sortie, ce qui est un peu élevé et déclenchera votre sécurité thermique. Il faut donc l’accélérer. Quitte à ce que l’eau soit obligé de faire 2 ou 3 tours dans le circuit de recyclage.

Mon ancien circulateur Grundfos UPS 25-40 de 180mm était vieux et cassé. Je ne pouvais plus changer la vitesse, elle est bloquée à 1. Cette vitesse était suffisante lorsque ma vanne 3 voies était taré à 55°C, mais ne l’est plus avec ma nouvelle vanne 72°C. En effet, en pic, je prenais 10°C entre l’entrée et la sortie. Compte tenu d’une tolérance d’erreur si j’entre à 75°C, je ressort à 85 ou 90 °C ce qui déclenchait ma sécurité thermique en peu trop souvent lorsque je poussais mon poêle.

9. Portion de tuyau qui doit être fait impérativement en cuivre.

J’avais réalisé cette portion en multicouche dans un premier temps.

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Sur la photo, on voit le tuyaux de sortie du poêle dessiner comme un U. C’est une mauvaise installation. En théorie, chaque point haut de l’installation doit disposer d’une purgeur d’air avant de redescendre. En absence de ce purgeur, l’air pourrait être emprisonné dans le poêle. J’ai du la refaire.

Les premiers jours j’ai eu un gros problème : Mon circuit d’eau contenait des bulles d’air car mon système de purgeur d’air étant rudimentaire, la purge n’avait pas été bien faite. Elles se sont accumulées dans le circulateur. En absence d’eau, le circulateur n’a rien réussi à faire circuler. C’est comme si il était arrêté. L’eau ne circulant plus, elle s’est mis à chauffer bien trop fort dans le poêle, à plus de 100 °C. Ma soupape de sécurité thermique réglée à 120 °C à commencée à évacuer l’eau trop chaude. Sans circulation, l’eau froide que la soupape injecte n’a pas refroidit aussi rapidement le système. L’eau est donc restée à plus de 120 °C à la sortie du poêle. Car si elle arrive à 120 °C à la soupape c’est qu’elle est certainement bien au-dela au niveau du poêle. C’est donc sans surprise que le tuyau de 50 cm de long en multicouche, capable de supporter jusqu’à 110 °C, à légèrement fondu côté poêle et un raccord à donc lâché. Un jet d’eau très chaude à traversé ma cuisine. L’eau étant gazeuse à cette température, elle s’est immédiatement refroidit avant de me toucher à 1 m alors que je tentais de purger le circulateur en urgence.

Il me semble donc indispensable de faire réaliser ou de réaliser un raccord en cuivre entre le poêle et la soupape, au moins ça. Comme ce problème de circulation peut aussi arriver en cas de coupure de courant par exemple, j’ai mis un onduleur sur le circulateur permettant une alimentation de secours en cas de coupure de réseau. Mais comme le problème arrivera de nouveau le jour ou le circulateur rendra l’âme, il faut vraiment que je fasse faire ce raccord en cuivre dès que j’aurais les moyens de payer un plombier. C’est vraiment important, ne faites pas comme moi, ne le négligez pas.

Attention ; Le poêle hydraulique à une inconvénient majeur, surtout pour un novice comme moi, c’est qu’il ne peut pas être arrêté. En cas de fuite ou de problème, c’est l’improvisation. Dans mon cas, j’ai ouvert totalement le poêle pour le refroidir et j’ai jeté les buches par la fenêtre. Chouette soirée 🙂

A la suite d’un second problème avec le circulateur, j’ai éteins le poêle. Il semble que le circulateur ne soit pas assez rapide, d’où un nouveau problème de soupape de sécurité dans une installation mal foutue ; de l’eau partout, de la peur, etc. Entre temps, j’ai appris à faire de la brasure forte cuivre/phosphore et j’avais refais la partie “technique” de l’installation.

J’avais donc réalisé toute la partie “technique”, à l’arrière du poêle en cuivre de diamètre 28 mm avec mon nouveau jouet ; le poste à souder oxy-acétylénique Roxyflam 500l de Rothenberger.

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Bien content d’avoir pris cette initiative et d’avoir investi. La réalisation est simple, un peu longue pour bien faire, mais le travail est fait. J’ai aussi changé le circulateur par un plus puissant. J’en avais récupéré deux de l’installation précédente au fuel.

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Maintenant, j’ai remplacé mon installation par une chaudière « Wally S » de Klimosz mais la partie technique est presque similaire même si elle a déménagée dans le garage et que je l’ai largement simplifié.

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10. Soupape de sécurité Thermique

Elle évacue l’eau vers les égouts lorsque la température de l’eau est supérieure à 95 °C et ajoute dans le même temps une même quantité d’eau fraîche du réseau dans le circuit. J’ai installé un Regulus DBV1. Il à rendu l’âme après 6 ans, je l’ai changé dans la foulée par le même.

Soupape de sécurité Thermique Regulus DBV1

Octobre 2019

Hier soir, je met un peut trop de bois dans la chaudière. Je m’en rend compte, mais me dis que la soupape évacuera.

Mais ce matin, je découvre que mon haut de mon ballon tampon est à plus de 107 °C ! La soupape n’a pas fonctionnée !

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Après quelques années de fonctionnement et surtout quelques mois de non-fonctionnement, elle s’est grippée. J’ai donc eteint immédiatement le circulateur coté maison (n°20 sur le schéma) pour que l’eau ne circule pas dans la partie sud de la maison. En effet, elle est reliée en tuyau multicouche, qui n’est pas censé resister à une telle température. Encore heureux que le début de saison soit plutôt chaud ; le chauffage n’a pas du trop tourner cette nuit sinon m’on multicouche aurait peut-être fondu… Puis j’ai isolé le circuit de ma chaudière, retiré la soupape, dégrippé au WD40, réinstallé. J’ai fait un petit feu en éteignant le circulateur coté chaudière (le n°8 sur le schéma) et j’ai attendu de voir si la soupape se déclanchait toujours. Comme c’est le cas, tout va bien !

Il faut donc vérifier la soupape à chaque début de saison !

11. Evacuation

Cette portion permet l’évacuation de l’eau supérieur à la température de déclenchement de la sécurité thermique. La température de l’eau étant trop élevée, je choisi le cuivre. L’idée d’un serpentin serait de permettre à une eau stagnante et froide de refroidir l’eau chaude qui arrive avant d’être envoyé vers un tuyau d’évacuation en PVC.

13. Vanne

Vanne manuelle permettant d’isoler la partie “technique” et le circuit de chauffage. Cette vanne est au rez-de-chaussé chez moi.

14. Vanne

Vanne manuelle au plus près de l’entrée du ballon tampon, elle permet de pouvoir isoler le ballon ou bien le tuyau allant du poêle au ballon. Cette vanne est à l’étage chez moi.

15. Ballon tampon

Je n’avais pas installé de ballon tampon dans un premier temps. Un tel ballon est indispensable selon certain. Il permet de stocker l’eau chaude et de la restituer lentement lorsque le système est éteint, la nuit ou lors d’une absence, par exemple.

J’installe un ballon tampon de 500 litres, le NIR-500 de chez Nideck dans mon grenier pour permettre de rallonger la période de chauffe de mes radiateurs.

Il permet de dissocier la production d’eau chaude de la diffusion de chaleur : Il est alors possible de chauffer sa maison même si la production est à l’arrêt ou de produire de la chaleur sans l’utiliser.

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16. Vanne manuelle

Sortie du ballon tampon vers radiateur.

17. Purgeur d’air

C’est un peu le purgeur du ballon car il est installé en sorti haute, vers le circuit allé des 10 radiateurs

18. 6 radiateurs au sud-est et 4 au nord-ouest.

En cherchant des idées pour régler un problème de radiateur trop chaud à l’étage et froid au rez-de-chaussée, je tombe sur une information que j’ignorais totalement et que je découvre pour la première fois : L’équilibrage !

Il se trouve qu’à la sortie de tous les radiateurs à passage d’eau, il y a un autre petit robinet non accessible directement. Chez moi, il faut dévisser un petit cache et se munir d’une clé BTR (ou Allen, ou Inbus).

Ce robinet sert à équilibrer le réseau. Dans un grand bâtiment, il existe aussi de grosse vannes pour équilibrer par secteur. Chez un particulier, les vannes de chaque radiateurs suffisent.

J’entreprend donc un étalonnage car je remarque que tous mes radiateurs sont à 50% ouverts. Autant dire que le plombier installateur les a certainement posés sans modifier les réglages d’usine.

J’ouvre toutes les commandes manuelles des radiateurs à fond ainsi que les vannes d’équilibrage, j’allume le poêle à fond et je passe 2 heures à me balader dans la maison en fermant les vannes d’équilibrage des radiateurs trop chaud pour arriver à une moyenne sur tous les appareils.

Erreur de méthode. J’attend un jour très froid (pour éviter l’entrainement), je r’ouvre toutes les vannes thermo et d’équilibrage et j’allume mon poêle à fond. Je place un thermomètre au centre de chaque pièce, et je ferme progressivement les vannes de réglages pour avoir la même température dans toutes les pièces.

Certain radiateur sont sur-dimensionnés, d’autres sous-dimensionnés, même légèrement. Alors il est normal que certain soit très chaud pendant que d’autres sont presque froid. Du moment que leurs pouvoirs de chauffe soit assez équilibré. J’augmente ce pouvoir dans le chambre des enfants et dans la salle de bain.

Mon réseau étant maintenant équilibré, je peux remettre chaque vanne thermostatique à son réglage initiale. J’ai maintenant une maison correctement chauffée. L’équilibrage devra être refait une ou deux fois pour parfaire le réglage.

19. Purgeur d’air du circuit retour des 10 radiateurs

20. Circulateur du circuit de chauffage

Il est préférable de l’installer à l’endroit le plus froid pour réduire l’usure, soit le retour des radiateurs.

J’ai installé un « WILO YONOS PICO » CLASSE A DN25 Hm 1-6 180mm. Il s’agit d’un circulateur à pression constante. Il est toujours en fonctionnement (2W de consommation environ), c’est aux radiateurs de fermer et ouvrir leur vanne thermostatique en cas de besoin de chaleur. Lorsque la maison est chaude, toutes les vannes sont fermées et le circulateur est au ralenti.

21. Vanne manuelle

Retour du circuit radiateur vers le ballon tampon.

22. Vase d’expansion permet d’amortir l’augmentation de pression dans le circuit.

Je reçois mon vase d’expansion Watts Industries de 80 litres. Depuis le début, je ne dispose que d’un vase de 8 litres. Suffisant au début, il est totalement dépassé depuis l’arrivé du ballon tampon. Je passe d’un circuit de 100 litres à un circuit de 600 litres. Selon certain, il faut un ballon d’un volume égal ou supérieur à 7 ou 8 % du volume total. 8 % de 600 l = 48 l. Mais comme j’envisage éventuellement, un jour, d’ajouter un second ballon tampon, je pars sur un 80 litres. Tout en sachant qu’il existe des centaines de calculs savants du plus compliqué au plus simple pour définir ce volume, mais qu’étant donné le coût du ballon (110 €, transport de 40 € inclus), je n’allais pas me priver d’une surévaluation.

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Petite surprise un matin de février 2018. Le froid étant intense, et le vase étant dans un lieu non chauffé, celui-ci à gelé ! Le tuyau et le vase étaient donc bouchés par la glace. Après une nuit de chauffe, le circuit était en dépression. Je rajoute de l’eau, mais la pression augmente bien trop vite et au delà de la limite de 1,8. Le était vraisemblablement hors du circuit. J’ai donc dégelé cette partie du circuit. J’ai isolé le ballon et le tuyau pour ralentir le gèle des jours suivants.

23. Vanne manuelle

En sortie du ballon tampon vers le poêle.

24. Vanne manuelle

Permet d’isoler la partie “technique” et le retour du circuit de chauffage.

25. Pot à boue ou Pot de décantation

Il est installé sur le retour du ballon tampon. C’est donc l’eau la plus froide et le débit le plus lent. Cela permet une meilleure décantation. J’ai un pot de décantation avec anneau magnétique Caleffi Dirtmag.

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L’eau de mon installation avant décantation. La mixture décantée dans le pot. Puis l’eau après la décantation.

26. Vanne manuelle

Pour isoler le pot de décantation et permettre de nettoyer son filtre.

27. Le groupe de sécurité

Réglé à 3 bars, il permet d’évacuer une partie de l’eau si la pression est trop élevée. Grace à lui, la pression ne dépassera donc jamais 3 bars.

28. Vidange

Elle permet de vidanger les 500 litres du ballon tampon.

29. Vidange

Elle permet de vidanger le circuit poêle. Placé après le circulateur, la vidange se fait rapidement. Si l’on ferme les deux vannes qui isolent la partie “technique”, la vidange se fait seulement sur cette partie.

30. Sortie égouts, une simple évacuation du type “lave-linge” en PVC.

31. Résistance chauffante ou Thermoplongeur

Il s’agit de compléter en cas de besoin. En fin de nuit par exemple. Il permet aussi de chauffer si nous n’avons pas le temps de faire un feu (lorsqu’on rentre tard un soir). Il permet aussi de chauffer ou de compléter si on arrive pas à faire un feu, que la personne présente ne s’en sort pas ou qu’il y a un problème sur le poêle, ou dans le réapprovisionnement de bois. Ou si le poêle n’est pas suffisant lorsqu’il fait très froid. Ou si y’a des amis à la maison lorsqu’il fait froid et que j’ai du mal à chauffer autant de chambre d’amis. Pour alimenter le hors gel en cas d’absence. Bref, c’est un secours.

J’ai acheté un thermoplongeur de 6 000 W monophasé (6 kW) de chez Nideck. Le plus puissant du fabricant. Pour moi : Qui peut le plus peut le moins. Il est donc capable, à lui tout seul, de chauffer 4 à 5 pièces.

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Il est installé au plus haut du ballon pour qu’il ne chauffe que le minimum d’eau possible. La réserve ne doit pas pouvoir être faite avec le thermoplongeur, mais plutôt par le poêle. J’avais même hésité à acheter un « chauffeur de boucle », qui ne chauffe que l’eau passante et non un volume.

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Son thermostat est réglé sur 55°C, il fourni donc environ 60°C. Un peu moins que les 70 à 80 °C de la chaudière. Car c’est un mode « dégradé » à mes yeux.

Grace à mon système domotique, cette résistance est maintenant actionnée par un module que je peux contrôler depuis mon smartphone.

Après deux ans et 2 mois d’utilisation assez peu intensive, puisqu’il s’agit d’un simple secours, le thermostat du thermoplongeur à lâché… un contact semble avoir beaucoup chauffé. C’est donc mort. J’ai contacté Nideck pour mon retour d’expérience. J’envisage d’en acheter une nouvelle du même type. Pour 200 €, ça reste intéressant.

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32. Tableau électrique

Je découvre la courbe de chauffe. Celle-ci est généralement gérée par un appareil dédié que je n’ai pas et n’ai pas prévu d’installer. Mais elle explique bien que plus il fait froid dehors, plus il faut que les radiateurs soit chaud. Autant dire qu’on arrive rapidement à la nécessité de dépasser les 57 °C. Sans cette gestion, les miens sont toujours à 60° en entrée : C’est la température de sortie d’eau du poêle.

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Je découvre un graphique qui “contrarie” la courbe précédente, mais qui est très intéressant sur cette page. Je vous invite à lire. Il s’agit d’un croisement entre le temps et la température qui mène à l’apparition d’une brûlure de second degré.

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Un adulte met généralement moins d’une seconde à retirer sa mains d’un radiateur brûlant, il pourrait donc être à  70°C. Cependant, un jeune enfant peut mettre 15 secondes en raison d’une absence de maturité de son cerveau. Il est donc plus prudent de ne pas permettre à nos radiateurs d’être à plus de 57 °C. Dans le cas contraire, vous pouvez installer un limiteur de température à la sortie de votre poêle ou de votre ballon tampon. Vous pouvez aussi croiser les doigts ou faire confiance, en fonction de votre enfant.

33. Onduleur

Le circulateur ainsi le le thermostat le contrôlant sont alimenté par un onduleur qui prend alors le relais en cas de coupure l’électricité. Sans quoi, à moins d’arrêter le feu, l’eau va s’arrêter de circuler et va surchauffer.

A. Thermostat Poêle

1 petit thermostat numérique avec un sonde filaire déportée. Il s’agit du modèle “MH1410D” de chez Shenzhen Meihang Electronics Co Ltd.

Ce thermostat permet de savoir si le poêle est allumé. A partir de 35 °C, le circulateur “poêle” se met en route.

C, D, E, F. Thermostats Ballon tampon

5 petits thermomètres numérique (qui font aussi thermostat) avec un sonde filaire déportée pour avoir un affichage près du poêle et ne plus avoir à me rendre 10 fois par jour dans mon grenier pour savoir où on en est. Il s’agit du modèle “MH1410D” de chez Shenzhen Meihang Electronics Co Ltd.

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Le premier affiche la température au plus haut du ballon tampon à la sortie de l’eau vers les radiateurs, c’est une première condition au démarrage du circulateur “radiateur”. Le second contrôle la température à 1/4 du haut du ballon et est une condition parallèle au démarrage du circulateur. Le troisième à 1/2 du haut, le quatrième au 3/4 du haut, le cinquième en bas du ballon.

Grace à mon système domotique fraichement installé, le troisième thermostat est relié à un module EnOcean qui m’envoi un message sur mon smartphone lorsque la température de ce niveau descend en dessous d’une certaine température. C’est donc le moment de refaire un feu.

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Les câbles noir pour l’alimentation des 6 contrôleurs. Le câble blanc du haut c’est l’une des conditions à l’allumage du circulateurs “radiateur” qui s’allume s’il y a une demande du thermostat d’ambiance et qu’il y a de l’eau à plus de 40 °C dans le ballon tampon. Le pont blanc c’est une condition parallèle de démarrage du même circulateur car l’eau qui ne circule pas ne chauffe pas assez le thermostat 1. Le fil électrique blanc du bas c’est la condition de démarrage du circulateur “poêle”. 2 câble RJ 45 descendent les informations des 5 sondes branchées sur le ballon tampon qui se trouve au grenier. Les deux petits fils blancs en bas c’est la sonde branchée sur le poêle pour déterminer s’il est allumé.

G. Thermostats d’ambiance

Ce thermostat était installé dans la chambre parentale.

Les radiateurs présents dans la pièce où se situe le thermostat doit être ouverts au maximum. J’ai donc retiré la vanne thermostatique du radiateur. Mon thermostat est filaire, il reste en présence là, mais lorsqu’on en a un sans fil, il faut bien ouvrir au maximum tous les radiateurs présents dans la pièce.

En effet, si le thermostat demande 19°C, mais que votre radiateur est réglé à 17°, il n’atteindra JAMAIS 19°C, donc le circulateur va fonctionner en permanence sans jamais arriver à la bonne température. Pire, si vous avez une majorité de vannes de radiateurs thermostatique ou que ça, le circulateur va forcer lorsqu’elles se seront toutes fermées, sinon, vous allez avoir des pièces surchauffées.

En été 2018, j’ai retiré totalement le thermostat d’ambiance au moment de l’installation d’un circulateur à pression constante (n°20 sur le schéma). En effet, le thermostat ne prenaient qu’une seule mesure pour décider d’alimenter toute la maison. Si ma petite chambre équipée du thermostat est occupée par 2 adultes, le thermostat ne se déclenchera pas assez souvent pour chauffer convenablement la très grande chambre avec 1 enfant ! Alors maintenant ce sont aux vannes thermostatique de chaque radiateur de choisir. Soit l’équivalent de 10 thermostats dans ma maison. Le circulateur est en permanence en fonctionnement et chaque thermostat choisi d’ouvrir ou fermer le radiateur. C’est aussi simple que ça. Si ma petite chambre à besoin d’être chauffé 10 minutes par heures, la grande chambre peut être chauffé 55 minutes par heure si c’est nécessaire…

Précédents Schémas d’installation

Schéma Chauffage
Décembre 2015 : Avec poêle bouilleur. Sans Ballon tampon, ni pot de décantation, ni thermoplongeur.
Schéma-Chauffage-et-ballon
Décembre 2016 : Avec poêle bouilleur, ballon tampon et second circulateur. Sans pot de décantation, ni thermoplongeur
schema-chauffage-central-201701
Janvier 2017 : Avec poêle bouilleur, ballon tampon, second circulateur, pot de décantation et thermoplongeur.

48 réflexions sur “Chauffage central « home-made »

  1. […] La totalité du circuit entre la chaudière et le ballon tampon « NIR-500 » Nideck que j’avais déjà sur mon ancienne installation a été réalisé par mes soins en brasure forte avec du tube en cuivre de diamètre 28 mm. La section est bonne, je n’ai pas eu de problème dans le fonctionnement de cet appareil de 35 kW. Il y a 6 mètres et 6 coudes à 90° à l’allé et 6 mètres et 6 coudes à 90° au retour. Soit 12 mètres de tubes et 12 coudes. Le schéma de mon système est détaillé sur cette page. […]

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  2. espinoza dit :

    Bonjour
    Je tenais à vous remercier pour ces articles très bien fait.
    Je suis en plein questionnement sur ma futur installation et je suis arrivé chez vous en m’intéressant Thermo Vulcan.
    Mais grâce à vous je pense que je vais partir sur une chaudière.
    Vous estes vous posez la question entre la chaudière calssique que vous choisis et une chaudière à gazéification ?
    Certes le prix n’est pas le même mais le rendement non plus ?
    Sinon êtes vous toujours contante de votre installation ?
    Je pense faire la même chose que vous mais mon soucis est la mise en place de la chaudière dans un lieu peu accessible. (plusieurs marches..)
    Merci pour votre retour
    Julien

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    1. Bonjour Julien, toujours très content de mon installation. Le choix c’est vraiment fait avec le prix. Je n’avais pas plus de 1500€ à mettre dans l’appareil… pour ce qui est des marches, c’est très relatif. Il faut essayer, peut-être y a t’il une trappe à charbon ? Il faut trouver un moyen d’y passer quelques dizaines de bûches par jour. Voir avec un chariot qui puisse descendre les marches si c’est possible ? Ce n’est effectivement pas une fois installé qu’il faut s’en inquiéter 🙂

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  3. espinoza dit :

    Bonjour Joseph
    Merci pour votre réponse rapide.
    J’ai bien un soucis avec l’installation de ma chaudière car le seul endroit donc je dispose est une cave peut accessible (marches) mais je vais finir par trouver une solution.
    Je me permets une ou deux questions..
    – pourquoi avez vous placé un second circulateur prêt du ballon tampon ?
    – pourquoi avez vous mis autant de contrôleur de température ?

    Je débute dans tout ça mais il y a encore un truc qui m’échappe, le thermostat d’ambiance de la maison agit directement sur quel élément dans votre installation ? La vanne 3 voies ? Le circulateur ?

    Pour le reste je pense avoir a peu près tout compris.

    Je prends encore quelques jours pour réfléchir à l »achat de mai chaudière car je trouve pas mal d’installation en vente d’occasion avec tous les éléments pour 2000 euros. Je me demande quels risques est ce qu’il pourrait avoir à acheter de l’occasion..

    Quel est votre avis la dessus ?

    Merci pour votre temps et votre expérience..

    Bonne journée

    J’aime

    1. Bonjour Julien,

      Le circulateur près du ballon permet d’alimenter mes radiateurs. Si je ne met que le premier, je chauffe l’eau qui circule dans le ballon, mais n’ira jamais dans les radiateurs. Et inversement si je ne met que le second. Je peux vouloir consommer de l’eau chaude de mon ballon vers mes radiateurs sans que ma chaudière soit allumer. Je souhaite aussi pouvoir chauffer mon ballon sans consommer l’eau, lorsque j’aère ma maison ou lorsqu’un nuit froide est prévu après une chaude journée sans chauffage à la mi-saison.

      J’aime l’automatisme, c’est pour ça que j’ai mis pas mal de thermostat. Le plus important est sur la chaudière. Dès qu’elle atteint 70°c c’est qu’elle est allumée, donc le circulateur s’allume de lui même et s’atteindre en dessous. Les autres permettent de savoir si j’ai 0% d’eau chaude, 25%, 50%, 75% ou 100%. C’est une information cruciale car je n’ai que 500 litres de tampon pour le moment. Au moment de me coucher, je ne tiendrai pas la nuit si je n’ai que 25, 50 ou même 75%. Un nuit froide il me faut vraiment 100%. C’est moins vrai si j’avais 500 ou 1000 litres de plus. Mais l’information serait importante tout de même.

      Le thermostat d’ambiance agissais sur le circulateur 2. Je ne l’ai pas encore raconté dans mon blog, mais je viens de retirer le thermostat d’ambiance. C’est assez inutile comme produit. Car il gère une maison entière avec une seule mesure. Où dois-je le mettre ? Certain diraient le salon, mais la nuit, je ne chauffe presque plus le salon. Ou une chambre, mais alors il faut le déplacer le jour. Bref. J’ai mis que des vannes thermostatiques dans ma maison et je viens de changer mon circulateur par un moderne qui adapte sa vitesse. Comme ça, ce sont les vannes qui gère pièce par pièce. Comme s’il y avait 10 thermostats d’ambiance dans ma maison. Et l’énergie est immédiatement disponible car le circulateur 2 est allumé en permanence.

      Je n’ai pas vraiment de vanne 3 voies. J’ai juste une vanne thermostatique de recyclage. Qui permet d’avoir une température d’entrée dans la chaudière supérieur à 71°C.

      Je n’ai pas d’avis sur l’occasion. Je n’aime pas trop l’occasion. Mais c’est du cas par cas. Il faut connaitre pour juger de l’état d’an appareil… Et je n’y connais pas assez des les domaines que je touches. Alors j’achète neuf…

      A bientôt,

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  4. nicolas dit :

    merci pour ces retours.
    C’est très précieux pour celui qui hésite à se lancer et voit que c’est compliqué. Et puis ca motive car on voit bien que malgré les difficultés( que tu as bien fait de relater) t’y es arrivé.( Respect)
    J’avoue j’ai un peu rigolé sur la partie des galères et je m’imaginais assez bien dans des situations de même genre. Je crois que je suis un peu comme toi, je tâtonne et parfois je me mets dans des gallères qui me mettent le moral au plus bas jusqu’à ce qu’on arrive au final à trouver des solutions (y’en a toujours!) , ce qui nous aide au passage à progresser. C’est un vrai rite d’initiation! On progresse par nos erreurs. En tout cas tu peux être fier de ton installation car c’est pas simple.
    Cela fait près d’un an que je réfléchis et que je lis beaucoup la dessus et j’en apprends encore toutes les semaines, et je change encore souvent d’avis. Heureusement, et c’est précieux, j’ai un peu temps devant moi avant de me lancer.
    Quelques questions
    Tu crois pas qu’on peut faire en multicouche entre le poele et le ballon si on prévoit bien les sécu (réglée à 90 degrés) et la pompe de recyclage (type laddomat et thermovar).
    Sinon , j’ai jamais touché au cuivre, ca s’apprend facilement? Sinon je pensais à des tuyeaux flexibles en inox comme pour les install solaire. C’est plus cher mais en même temps y’a pas très long en métrage. T’en penses quoi?
    Je reviendrai surement vers toi pour quelques questions techniques quand j’aborderai les détails.
    En tout cas un grand merci pour tout car c’est pas très courant de voir des tuto ou des retours d’experience sur ce type d’install. On dirait même qu’il n’y a pas grand monde qui s’y colle en autoconstruction par rapport a l’elec ou la plomberie…
    Nicolas

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    1. Nicolas,
      Merci pour le message.
      Je suis certain qu’on peu mettre du multicouche partout. Il faut du cuivre entre la chaudière et la sécurité, à moins de brancher la sécu directement dessus, ce qui est parfaitement faisable, je l’ai fais. Il n’y à plus de cuivre, juste un T en laiton.
      Par contre, maintenant que j’ai goûté au cuivre, je ne toucherais plus au multicouche. J’ai encore 1/4 du circuit radiateur en multicouche et je passerais en cuivre dès que je peux : Je n’ai pas confiance en les raccords vissés. C’est pourtant sûr.
      La technique de la brasure forte est vraiment simple, je crois que c’est vraiment le mieux, facile, et très rassurant. Je n’ai aucun doute sur mon installation cuivre.
      Je ne connais pas les flexible inox. Je prévoyais d’en mettre à certain endroits, mais j’ai privilégié le cuivre finalement. Je ne saurais pas te dire. Mais si c’est solaire, y’a aucune raison que ce soit mauvais. J’ai juste un flexible entre mon ballon tampon et mon vase d’expansion.

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  5. nicolas dit :

    Bonjour Joseph,
    J’avais dit que je reviendrais surement vers toi pour quelques questions, et c’est le moment venu car je suis en train de commander et de me lancer.
    Je veux d’abord encore une fois te remercier pour ce travail de partage de connaissance. C’est assez rare et ça m’a été très précieux. Je dois même avouer avoir passé quelques heures à décortiquer ton schéma pour en comprendre la logique et à essayer d’apprendre de ton expériences (y compris de tes quelques erreurs). J’essaierai moi aussi à mon tour de laisser un retour de cette expérience sur le net de manière à aider ceux qui voudraient se lancer tout seuls ou qui n’ont pas les moyens de se payer une install à 15000 euros faite dans les règles de l’art par un artisan qualifié.
    D’abord j’avais une remarque sur laquelle j’aimerais avoir ton avis.
    J’ai lu avec attention tes remarques sur l’intérêt d’un thermostat filaire et tu disais préférer utiliser les vannes thermostatiques. Perso j’ai tendance à penser que les 2 pouvaient se compléter. L’avantage du thermostat, c’est que par une seule manip, je peux bloquer la diffusion du chauffage pour faire le choix de charger le ballon tampon plutot que chauffer. Ca peut éviter de faire le tour de toutes les vannes thermostatiques de tous les radiateurs. Et puis votre petite fille adorable peut oublier de fermer une vanne dans sa chambre avant de partir à l’école…
    Ensuite je voudrais avoir ton avis sur le départ de circuit de chauffage. Nideck vend des modules hydrauliques précablés mélangeurs. Tu sais sans doute déjà ce que c’est mais je préfère en rappeler le principe pour ceux qui liraient et qui comme moi pendant des mois n’avaient pas bien compris les subtilités de fonctionnement de la loi d’eau. En gros c’est constitué d’une vanne de mélange, d’un circulateur et d’une régulation qui commande la vanne de mélange en fonction de la température extérieure relevée à l’aide d’une sonde (c’est ce qu’on appelle la loi d’eau). Plus il fait froid dehors plus il mélange chaud (ex: 80 degrés), moins il fait froid, plus il mélange doux (ex 40 degrés). Est ce que d’après toi ça peut être utile pour mieux gérer la diffusion de chaleur et surtout augmenter le stockage d’eau du ballon tampon quand il ne fait pas trop froid. (il mélange donc utilise moins d’eau chaude donc le ballon peut se charger) N’ayant que très peu de retours (mais plutôt positifs) sur ce mode de régul, j’aimerais savoir ce que tu en penses.
    J’ai vu que tu avais fait une installation en série, à savoir que la chaudière chauffe le ballon qui chauffe les radiateurs. Est ce qu’un montage en parallèle ne serait pas plus judicieux dans la mesure où il permettrait d’alimenter les radiateurs sans avoir à chauffer le ballon tampon au préalable? (ex retour à la maison de we en hiver) Y a-t-il des inconvénients au montage en parallèle?
    A ce sujet, je pensais commencer avec un poele bouilleur que j’ai acheté d’occas et qui fait 8kw à l’eau pour 10kw à l’air (maison de 100m2 moyennement isolée (double vitrage, mur nord isolé par l’extérieur par mes soins, autres murs peu (5cm à l’étage) ou pas (en bas) isolés, double vitrage 90’s et isolation en combles perdus de 35cm) avec 6 radiateurs entre 500 et 2000w). Pour le chauffage des 50m2 de pièces à vivre en bas, je pensais privilégier l’air chaud du poele sauf la nuit ou les radiateurs prendraient le relais avec une température de consigne de 16 ou 17°. En haut je pensais chauffer les chambres et la salle de bain à une température de consigne de 16 ou 17 sauf de 17h à 22h ou on monterait à 19 ou 20)
    Mon souci c’est que je pense que ce poele que j’ai trouvé d’occas est un peu juste en puissance donnée à l’eau et que je gagnerais en confort de le changer plus tard pour quelque chose de plus puissant ( poele ou chaudière) quand j’aurai les moyens. Du coup en théorie il faudrait partir sur un BT de 500l mais en pensant à l’évolution à venir, je voulais prendre 800l directement ( vu la différence de prix c’est tentant). Vu que le ballon est monté en parallèle, je me disais que même s’il n’est pas très chaud (poele sous dimensionné), je pourrai quand même chauffer les radiateurs en direct sans passer par le BT. Et puis je me disais que ca ne changeais pas forcément grand chose d’avoir, disons schématiquement, 500l à 70 degrés ou 800l à50 degrés, sauf à disposer de plus de puissance instantanée dans le premier cas, mais je je me dis que ca ne répond pas trop à mon objectif principal qui est de garder la maison à 16 ou 17 degrés par temps froid en permanence (aujourd’hui elle descend au petit matin à 12 ou 13 degrés par temps froid dans la pièce à vivre ou j’ai mis un poele à bois de 7kw nominal et reste à 13 degrés dans les chambres qui ne sont quesiment pas chauffées actuellement sauf juste avant d’aller se coucher)
    Et puis dès qu’il fait un peu moins chaud, rien me m’empêche de baisser volontairement un peu le chauffage du circuit eau pour refaire le plein de stock dans le BT.
    Désolé pour tous ces détails mais c’était pour que tu comprennes bien la situation.
    Qu’en penses tu? Y a -t-il d’après toi des risques ou des inconvénients majeurs que j’ignore ?
    Ensuite, question plus technique, où placer des vannes d’arrêt (ou d’isolement) pour faciliter les changements de pièces défectueuses ou la vidange du système? Avec le recul est ce que tu restes convaincu que tu les as bien placé sur ton install?
    Ensuite, sachant que mon circuit de chauffage est constitué de radiateurs neufs, est ce que le désemboueur ou pot de décantation est un élément indispensable? (on me disait que c’était surtout recommandé sur les vieilles install)
    Un grand merci pour ton aide précieuse
    Nicolas

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  6. Bonjour Nicolas,
    Merci pour ton (long) message. Je vais essayer de répondre plus rapidement :

    Pour le thermostat je suis un peu d’accord. Il faut un système pour éteindre le système. Pas en filaire par contre. Le thermostat filaire est fixe, donc indéplaçable. Impossible de l’utiliser vraiment correctement. Il faut un thermostat radio (sans fil) pour le mettre où on veux. Moi j’ai mis un module domotique. Ca me permet d’en faire un thermostat avec mes sondes de température domotique, n’importe quel truc domotique en fait. Et je peux aussi l’éteindre de très loin, si je reste chez un ami alors que ce n’était pas prévu, ou que je reviens chez moi. Je redémarre 1 heure avant mon arrivée, et tout est nickel 🙂

    Je ne connais pas trop les modules hydraulique. Moi je chauffe au maximum, près de la limite de 90 °C de mon ballon tampon. Ce n’est qu’après le ballon que je pourrais ajouter un module hydraulique. Mais je ne l’ai pas fais non plus 🙂 L’avantage c’est qu’il est possible de préparer une eau le plus chaud possible, puis de le consommer aujourd’hui s’il fait doux ou demain même s’il fait froid. Alors que si tu stock à 60°C, tu va très vite remplir ton ballon et tu va être embêté s’il fait très froid demain… Il faudrait donc bien installer un mélangeur chaud/froid, même manuel, mais après le ballon. C’est peut-être ce que je vais faire, pour éviter de chauffer avec du 90°C à la mie saison.

    Je ne comprend pas exactement l’idée de parallèle/série. Parce que dans mon système, je peux consommer l’eau directement. La première goutte d’eau dans le ballon peut être consommée. Je n’ai pas à attendre. Pas la peine d’avoir un autre type de montage : Il n’y a pas à attendre que le ballon chauffe. Il ne se remplira que si la production est plus intense que la consommation, ce qui est généralement le cas lorsque la chaudière est bien dimensionnée.

    J’ai aussi commencé par un poêle bouilleur. Mais je regrette un peu. C’est toujours trop mal dimensionné. Il chauffe trop la pièce dans laquelle il est installé, mais tu dois continuer à chauffer l’eau pour la nuit alors tu dois ouvrir en grand les fenêtre pour pas mourir de chaud. Puis comme il est trop petit tu n’as même pas assez d’eau pour la nuit… C’est absurde. Je suis contre, je le déconseille. Autant avoir un poêle d’un coté et une chaudière de l’autre. Et tu gère rien les deux indépendamment.

    Concernant les vannes d’arrêt, il faut mieux en mettre à toutes les entrées et sorties des ensembles ou des appareils. Moi je n’ai pas eu de soucis. Il faut surtout penser à en mettre sur toutes les entrées et sorties du ballon, histoire de ne pas devoir vider le ballon pour changer un manomètre 🙂 Après, c’est rapide de vider une chaudière. Mais tu peux en mettre partout. Et si tu veux pouvoir changer un truc pendant le fonctionnement du système, il faut des by-pass, mais ce n’est pas indispensable. Au pire : tu attends que ta famille ne soit pas là pour éteindre tout et bricoler. Mais je n’ai pas de regret, non.

    J’ai une installation ancienne, mais pas trop d’intérêt le désamboueur. Je suis content, il purifie un peu l’eau, mais ça ne semble pas indispensable.

    J’ai répondu à tout ?
    N’hésites pas 🙂

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  7. nicolas dit :

    Salut Joseph,
    Je viens seulement de voir ta réponse, en fait j’étais tellement dans l’action que j’ai un peu oublié le message que je t’avaislaissé, et je n’ai pas été prévenu par mail comme je l’avais pensé.
    Merci pour toutes ces précisions, ça me rend grand service.
    Bon je vais quand même partir avec un poele bouilleur car je l’ai déjà, et je compte sur un bon dimensionnement (je pense que c’est beaucoup plus riqué que pour une chaudière ou il suffit de surdimensionner. ) et sur une bonne puissance à l’eau pour m’en sortir.
    Par contre comme toujours il me vient de nouvelles dernières questions
    La première très prosaique: tu as fais tous tes joints en filasse (y compris ceux avec ecrou libre qui sont livrés avec un joint)? Par exemple, j’ai reçu un laddomat 11 30 de chez nideck avec le circulateur, les vannes et la vanne 3 voies ainsi que tous les joints? Besoin de faire des joints filasse dans ce cas sachant que tout est a ecrou tournant?
    Ensuite, la mise en eau du réseau; J’ai aucune connaissance sur cette phase. Y a -t-il des choses à savoirs ou des conneries à éviter?
    Encore merci grand maître du chauffage central!
    Au plaisir!
    Nicolas
    N

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    1. Bonjour Nicolas,

      Non, aucune filasse lorsqu’il y a un joint plat. La filasse c’est que lorsqu’il n’y a pas de partie plate sur laquelle mettre un joint plat. Lorsque c’est fixe, souvent. Lorsque c’est mobile, c’est un joint plat. Moi je déteste la filasse ; Je n’arrive jamais à faire un joint parfait. J’adore les joints plats par contre. Les écrous libres, tournants, j’adore.Tout les fabricants devraient arrêter de faire des connexions femelles fixes.

      Je n’ai pas grand chose à dire sur la mise en eau. A ce stade, tout doit être étanche, normalement. Je dirais qu’il faut que les circulateurs soient éteint déjà, qu’il faut fermer toutes les vannes, remplir à 1 ou 2 bars en vérifiant tous les joints, puis ouvrir la vanne suivante… puis ouvrir les vannes une par une en vérifiant tout. Une fois le système en eau, attendre que les bulles soient parties et allumer les circulateurs. Vérifier pendant des jours, en ayant peur que quelque chose lâche. Et le tour est joué 🙂

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  8. nicolas dit :

    salut Joseph,
    En gros, si j’ai bien compris, tu laisses travailler les différents purgeurs ( soupape sécurité, ballon tampon). pour évacuer l’air. Sur les purgeurs, il n’y a aucune manip a prévoir vu que c’est des purgeurs automatiques, c’est bien ça?
    Concernant les purgeurs des radiateurs,(chez moi ce sont eux qui sont au point le plus haut du réseau), ils ne sont pas automatiques donc je présume qu’il faudra que je dévisse un peu jusqu’à ce qu’il ne coule que de l’eau pour bien vider l’air qui va être poussé par l’eau qui remplit le réseau, c’est bien ça?
    C’est juste pour être sûr de ne pas passer à coté d’une info importante qui pourrait entrainer des galères ensuite.
    Merci encore
    Nicolas

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  9. Bonjour Nicolas,

    En effet, les purgeurs automatique… le sont 🙂 Mais ils sont souvent fermés à l’achat. Il faut dévisser un peu le bouchon. Une fois la mise en eau commencée, il est évident qu’il marche lorsqu’on entend l’air partir. Dès que l’eau arrive, elle pousse sur un flotteur qui ferme la bouchon… automatiquement. Et inversement lorsque des bulles arrivent et se regroupent.

    Par contre, les radiateurs comme points haut, c’est moyen. En effet, il serait bien d’avoir un autre point haut avec un purgeur automatique. Il existe des petits purgeurs auto POUR radiateur, ça remplace un purgeur manuel. C’est pratique. Mais si ça reste manuel, en effet, il faut mettre en eau, laisser l’entrée d’eau ouverte et libérer l’air à la main puis fermer le purgeur lorsque l’eau arrive. Et c’est bon. Par contre, beaucoup d’air est présent dans l’eau de réseau, alors avant que l’eau soit totalement morte (sans vie, sans air), il faudra régulièrement refaire des purges.

    C’est pour ça que c’est moyen comme purgeur d’air, c’est que ça va poser parfois des problèmes de radiateurs qui ne marchent plus parce que l’eau ne pourra pas pousser l’air et va rester au point bas.

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  10. nicolas dit :

    merci pour le tuyau des purgeurs automatiques pour radiateurs, je ne connaissais pas, j’en ai trouvé sur internet. Mon réseau déssert 4 radiateurs à l’étage dans les chambre et la sdb l’un après l’autre avant de redescendre vers l’étage inférieur pour desservir le dernier radiateur du réseau à la cuisine qu’il était compliqué de raccorder autrement. Je pensais mettre le purgeur auto sur le dernier radiateur qu’il y a à l’étage avant la redescente sur la cuisine. A priori ca te semble cohérent?

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  11. nicolas dit :

    Bonjour Joseph,
    En étudiant de près ton install, je vois que ton groupe de sécurité est sur le retour chaudière. Il me semblait avoir lu qu’il fallait le mettre le plus près possible du départ chaudière. Qu’en dis tu?
    Sinon en général je vois le vase d’expansion placé sur le retour chaudière, or si j’ai bien compris tu as placé ton vase d’expansion sur le Ballon tampon en partie basse, ça le fais donc aussi comme ça?
    Enfin concernant le purgeur du ballon tampon, on peut le placer en sortie haute du ballon pour être à la verticale (il le faut impérativement c’est ça,) ou sur un piquage latéral avec un coude en partie haute du ballon,c’est ça?
    Concernant l’entrée d’eau chaude venant du poele dans le ballon, c’est mieux de la mettre sur le piquage qui se trouve au dessus du ballon ou bien sur un des piquages sur le coté en partie haute?

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    1. Nicolas,

      En effet, je n’ai pas positionné le groupe, ni le vase, dans les règles de l’art : Après avoir beaucoup lu sur le sujet, j’ai pris le parti de faire ce que je voulais. Car ils s’agit de remarques liés à l’effet de pression/dépression du aux circulateurs. Mais sur un petit circuit de maison, je ne suis pas certain que ce soit vraiment pertinent. Pour un immeuble, peut-être, ou avec beaucoup de hauteur, ok. J’ai même déplacé un monomètre sur mon circuit et je n’ai remarqué aucune différence quelque soit son positionnement. Alors j’ai ignoré le problème et j’ai mis beaucoup de choses selon ma propre logique : les « appareils » sur les points froids. J’ai mis les circulateurs, le groupe de sécurité, le séparateur de boue, le vase, sur les retours et les points les plus froids pour éviter de les faire travailler trop chaud. Tout simplement… Et ça marche très bien ! Seul problème, une année mon tuyau vers le vase à gelé… Donc ça il faut y penser et ça dépend vraiment de chaque installation.

      Il faut impérativement mettre les purgeurs aux points hauts. Il faut partir du principe que les bulles ne redescendent jamais. C’est pas toujours vrais ; de micro-bulles descendent parfois les petits conduits. Mais il faut donc mettre le purgeur à la vertical en haut de ton ballon. Attention aux sorties horizontales des ballons, même celui du haut. Ils ne sont pas toujours relié au point le plus haut du ballon ET même si c’était le cas, les bulles ne redescendraient pas jusqu’à la sortie. A lire sur la page : même le fabricant de mon ballon se trompe, et préconise de « gâcher » 25% de l’eau chaude…

      L’eau chaude de la chaudière arrivant sur le ballon peut être branchée n’importe où. Si l’eau venant de la chaudière est froide (pourquoi pas ?) elle descendra toute seul dans le fond du ballon. Si elle est chaude, elle montera. On se fiche bien de l’endroit où ça arrive même si la logique veux que ce soit en haut, le tri se fera par la physique. Pareil pour le retour (froid) des radiateurs : Si c’est froid, ça descend, si c’est chaud, ça monte. On aura toujours le chaud en chaut et le froid en bas. Donc, par contre, le retour froid qui va vers la chaudière doit être au plus bas et froid possible et le départ vers les radiateurs doit être au plus haut et chaud possible. Sinon il va y avoir du gâchis.

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  12. chrisleylines dit :

    Bonjour,

    Merci pour cet article si bien détaillé. Nous avons récemment fais installer un poêle bouilleur (Thermo Vulkan). J’ai demandé au chauffagiste de revenir installé une vanne 3 voies thermostatique (la même que la tienne) pour éviter les retours trop froids, elle est à 50 degrés.Le problème c’est que depuis, dès que le circulateur dépasse les 20w il fait du bruit et ça résonne dans les tuyaux de chauffage. Les radiateurs ont été purgés.
    Qu’en penses tu?
    Merci

    Chris

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    1. Bonjour,

      Difficile à dire. On dirait que les vibrations du circulateur sont transmises au murs et aux tuyaux. Il faudrait peut-être remplacer la partie circumateur en le reliant avec des tuyaux souples (ceux tressés acier), et le mettre sur des silent-blocs. C’est peut-être un peu radical, mais suivant les lieux, les vibrations peuvent déranger…

      Par contre, 50°C, ça me semble un peu faible. Il est plutôt conseillé 60 ou 70°C je crois. Sans quoi le bistre pourrait se coller facilement au parois. Humidité + fumée + température fraiche, ce n’est pas très bon. L’humidité condense sur les parois, la fumée se colle et c’est ce qu’on appel le bistre. Ce qui isole…

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  13. Lucot 71 dit :

    Bonjour Joseph, j’étais déjà venu vers vous lorsque j’avais découvert votre installation, après quasiment 6 mois de réflexion et ma chaudière fioul qui rend l’âme vient le moment du choix. Il est évident que je devrais passer par un professionnel pour l’installation (ou avec vous, gite couvert et défraiment si vous avez du temps libre ^^ je rigole). Donc ma chaudière fioul connaissant de graves turbulences, je vais devoir faire installer une chaudière bois buches. J’ai contacté un chauffagiste hier et m’annonce pour une vigas HBS 25 un budget de 16 000 euros !!!!!! Ce prix me paraît énorme au regard du choix de la chaudière qui bien qu’à gazéifaction n’est pas une froling ou un okofen. Mon souhait est une chaudière qui doit chauffer une maison de 188 m2 avec 11 radiateurs. 3 chambres à l’étage étant munis d’un chauffage électrique très rarement utilisé, chauffer un ballon de 2500 livres et un ballon ECS de 300 l. Je suis dans le 71 près de chalon ou le climat relativement doux. Actuellement 0 voir – 1. Je dispose d’un insert NEUF JOTUL de 7.5 kwa qui chauffe une grande partie du RDC. Je voudrais donc votre avis sur l’expertise d’une chaudière à foyer naturel comme celle que vous avez installée, et quelles marques de chaudières me conseillez vous ? Sachant que je souhaiterai acheter la chaudière et trouver un plombier chauffagiste apte à me l’installer. Je vous remercie de votre réponse

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    1. Bonjour Lucot,

      L’installation par un professionnel est très cher. Voilà pourquoi j’ai tout fais moi-même. Mais avec une chaudière comme la mienne et le système de radiateur déjà installé, vous pourriez vous en tirer pour 5 ou 6 000 € pour votre installation, tout compris. Une chaudière plus performante ou plus puissante, puis quelques appareil haut de gamme, un peu de marge, une installation pro, et on attend vite 12 ou 16 000 €… Hors de prix pour moi, mais pas totalement délirant… Rien ne vaux une installation soit-même.

      Cela dit, je ne suis pas professionnel et ne connais pas grand choses aux autres marques et modèles que la mienne. La mienne est du bas de gamme et je n’ai encore rien à lui reprocher. Cette année, en début de saison, elle est toujours parfaite pour sa 3ème année…

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  14. Vlad dit :

    Bonjour Joseph,

    Tout d’abord je te remercie d’avoir publié ton expérience. Ça m’a permis de me lancer aussi.

    J’ai reçu ma Wally s4 avec un ballon tampon 800 l (600 + 200 ecs).

    A vrai dire je suis complètement perdu à force de lire tellement d’informations que je ne sais plus quoi faire.

    J’ai la même soupape thermique que toi. Je t’ai installé à la même position. Par contre l’arrivée d’eau tu la mis dans le retour après la vanne 3 voie.

    L’eau froide ne vas pas créer la condensation ?
    Est-ce que cette soupape thermique permet de remplir la chaudière ? Si non comment est-ce que tu as rempli la chaudière ?

    Merci pour ton retour.

    Cordialement

    Vlad

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    1. Bonjour Vlad,

      J’ai créé une arrivée d’eau pour le remplissage. Elle arrive aussi au niveau de la vanne 3 voix. Mais une fois rempli, il n’y a théoriquement plus à le refaire.
      La soupape thermique c’est pareil : A moins d’être en surchauffe, ce qui est rare, il n’y aura pas de remplissage non plus.

      Avant tous les feux, l’eau est sensée être froide pendant un moment, jusqu’au 60°C, donc ce n’est pas l’ajout d’un peu d’eau froide dans de l’eau chaude, une fois de temps à autre, qui va créer une condensation.

      Donc dans un cas comme dans l’autre, ce sont des exceptions, ce n’est pas ça qui va créer un problème.

      A bientôt !
      Joseph

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      1. Vlad dit :

        Bonjour Joseph,

        Je te remercie pour ta réponse rapide.

        Quand tu dis « l’arrivée d’eau » elle se situe où sur la chaudière ? Car derrière il y a la vanne de vidange, le départ et l’arrivée.
        Au dessus il y a l’emplacement de la soupape thermique et pour la chaîne de tirage.

        Du coup je ne sais pas par où remplir l’eau si ce n’est pas par la soupape thermique. A moins de mettre un thé et la soupape thermique dessus.

        J’ai bien pris note je vais faire comme toi mette le retour de la soupape thermique que le retour chauffage.

        Par contre moi j’ai reçu un circulateur avec une vanne 3 voie qui fait circulateur aussi (laddomat 20). Suis-je obligé de mettre les deux ? Car le laddomat je l’ai mis sur le retour pour le mélange. Mais le circulateur evostat je ne sais pas où le mettre.

        Comment tourne le circulateur chez toi ? 24/7 ?

        Merci pour ton aide.

        Cordialement

        Vlad

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      2. Vlad,

        Mon arrivée d’eau arrive entre la vanne 3 voies et le circulateur. Comme sur le schéma du bas de l’article (Janvier 2017). Mais pour éviter la « condensation », on peut la mettre sur le « froid » du ballon . Un endroit plus froid, et sans risque.

        Il ne faut pas remplir par la soupape, sinon tu n’auras pas de pression. Parce que la soupape fait rentrer de l’eau froide et retirant l’eau chaude. Donc elle ouvre autant la sortie que l’entrer. Une bonne chose pour retirer la chaleur, mais pas pour le faire le plein. Il faut un robinet à part. Mais ça peut être un simple tuyau d’arrosage sur la vidange…

        Mon circulateur est branché sur un thermostat qui a un thermomètre sur la chaudière. Dépassé les 72°C, le circulateur s’allume. Pareil pour l’autre circulateur « chauffage », il s’allume dès que l’eau du haut du ballon est supérieur à 30°C.

        Pour ce qui est du « laddomat 20 », je ne connais pas… Ce que je sais, c’est qu’il faut un circulateur pour faire tourner l’eau dans la chaudière et l’amener dans le ballon. Et un second pour faire tourner l’eau du ballon dans les radiateurs. Ce sont deux circuits différents : l’un pour gérer le réchauffage de l’eau et l’autre pour l’utiliser dans la maison.

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  15. Vlad dit :

    Joseph,

    Pour ce qui est du remplissage c’est claire. J’ai compris. Merci 🙏🏻

    Pour mon cas le laddomat 20 est relier à un thermostat de fumée quand la chaudière chauffe il fait circuler le bas du ballon (enfin théoriquement car je n’ai pas encore essayé)

    Par contre ça m’intéresse ton système domotique. Comment as-tu installé les sondes ? Tu les a mis dans un doigts de gants ?

    Je vais mettre le deuxième circulateur pour alimenter mes radiateurs et le connecter avec les sondes pour le démarrer.

    Merci pour ton aide.

    A bientôt !

    Vlad

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    1. Un système de thermostat n’est pas vraiment de la domotique. Mon système domotique permettait, à une époque, de demander à la résistance électrique de secours de se mettre en route à distance, lorsque je pensais rentrer tard. La domotique c’est un peu l’art de créer des scénarios ou de contrôler à distance.

      Mon système n’est qu’une succession de thermostats. Avec doigts de gants, oui. Un sonde électrique, puis de petit thermostat qui affiche la température et actionne quelque chose si besoin.

      Tu as, toi-même, un thermostat pour lancer le laddomat avec la température du conduit, tu peux en ajouter un sur le haut du ballon pour éteindre ton second circulateur lorsque le ballon est froid. Et si tu n’as pas de vanne termostatique sur tes radiateurs, tu peux ajouter un thermostat dans la maison, pour éteindre le chauffage aussi lorsque la température de la pièce est atteinte. Si vannes thermostatique il y a, il ne faut pas de thermostat dans la maison, c’est les vannes qui se chargent d’arrêter l’alimentation du radiateur.

      A bientôt,
      Joseph

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      1. Vlad dit :

        Bonjour Joseph,

        Je te remercie pour ta réponse. Je me disais j’ai pas eu de réponse mais j’ai pas vu le mail qui m’a averti qu’une réponse a été posté.

        Je suis d’accord, c’est ce que je vais faire prochainement je vais rajouter les contrôleurs de température avec thermostat pour que les pompes ne tournent pas H24.

        Une question, j’ai vu que sur ton ballon tampon, tu as mis le retour radiateurs à la deuxième encoche et lors que le retour au niveau de la chaudière est branché sur la première à partir du bas. Est-ce que ça change quelque chose ? Moi j’ai prévu de brancher entre la chaudière et le ballon là première et la dernière encoche. Et pareil sur les encoche parallèle le départ et le retour radiateur dans la première et dernière encoche.

        A bientôt.

        Vlad

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      2. Vlad,

        Le retour radiateur peut être n’importe où. Tu pourrais le connecter en haut, l’eau froide descendra. Par contre, en passant, il va peut-être refroidir un peu le chaud, ce qui n’est pas très cool, mais pas impossible à réaliser. En général, on le connecte donc en bas, bien vu.

        Pour ce qui est du départ, c’est évidement au plus haut. Mais attention ! A l’époque de mon ballon, Nideck disait que le haut était fait seulement pour le purgeur d’air. Et qu’il fallait connecter le départ sur le premier trou du corps du ballon. MAIS, si on fait ainsi, à moins qu’il y ait une canne soudée à l’intérieur du ballon qui aille chercher l’eau en haut de celui-ci, il y a 1/4 de l’eau chaude qu’on ne peut jamais utiliser. Il faut donc vraiment que le départ soit au plus haut dans le ballon. Endroit où il faut aussi mettre un purgeur pour éviter les bulles =) Sur l’une de mes photos, la sortie est connecté au premier trou, sur le corps du ballon. Malheureusement, ce n’est pas le point le plus haut ! Je ne m’en suis aperçu qu’après et j’ai réglé ce problème depuis !

        Joseph

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  16. garcia josé dit :

    bonjour , je tiens à te remercier joseph , tu m’a permis d’oser de créer de toutes pièces le chauffage central de ma maison, avec la même chaudière en plus, j’ai apporté quelques options : laddomat 21, régulateur avec sonde St-01… mais la colonne verticale de l’ensemble reste ta réalisation, présentation claire et accessible . un grand bravo, un grand merci à toi de la part de josé qui est au chaud grâce à toi.

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  17. Vlad dit :

    Bonjour Joseph,

    C’est fait mon installation est en marche depuis un bon mois.

    Je suis surpris car je peine à dépasser les 65 degrés avec la chaudière. J’ai commander du bois sec chez un professionnel mais rien n’y fais.

    De plus j’ai énormément de bistre qui se forme dans la chaudiere je ne sais plus quoi faire. J’ai pourtant enlevé le chapeau comme toi. Mais ça change rien. Je me demande si je ne devrais enlever le laddomat ?

    Par contre ma pression elle dépasse les 2 bars et j’ai l’impression qu’il manque de l’eau dans le circuit. Si je laisse la vanne de remplissage ouverte la pression explose. Du coup elle est fermée.

    Qu’en penses-tu ? As tu des conseils à me donner ?
    Merci
    Cordialement
    Vlad

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    1. Bonjour Vlad,

      Le robinet de remplissage fermé, c’est mieux. Ce n’est pas vraiment utile d’avoir un « remplissage auto ». C’est même potentiellement dangereux en cas de fuite, mais pas que. Pour ne pas dépasser le 1,5 bars, il faudrait un régulateur de pression entre les deux. Et surtout, il faudrait, selon la loi, un disconnecteur : c’est un appareil qui permet de ne pas injecter d’eau dans le réseau. Parce qu’en théorie, si la chaudière à plus de pression que le réseau, la chaudière peut s’y vider (si coupure d’eau par exemple). Et il y aura l’eau de la chaudière dans les robinets « sanitaire ». Bof bof…

      Si tu as commandé le bois en hiver, le bois est sec à coeur, mais possiblement humide en extérieur. D’où le bistre. S’il est vraiment sec, ok 🙂

      65°C, ce n’est pas assez, c’est même le minimum, le bistre vient probablement de là. L’humidité du bois + la fumée = bistre. Même si le bois est « sec », il y a toujours de l’eau. Si la température reste basse, il y a un genre de « point de rosé » qui oblige l’eau à se coller aux parois. La fumée s’y mélange et c’est plein de bistre… Je crois que le Laddomat est justement là pour monter la température au-dessus de 65°…

      Avec un ballon tampon, il faut faire un feu de dingue pour monter en température. C’est normal.

      Pour la pression, si les purgeur d’air sont bien placés, la pression devrait chasser l’air, surtout à 2 bars. Il faut aussi un vase d’expansion pour avoir un pression moins variable.

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      1. Vlad dit :

        Bonjour Joseph,

        Je te remercie pour ta réponse.

        Pour ce qui concerne le disconnecteur, j’en ai mis un. J’ai mis un disconnecteur type CA. Par contre je vais rajouter un réducteur de pression comme ça je suis tranquille.

        En parlant de pression, je viens de rentrer du travail et je suis aller jeter un coup d’œil à la chaudière et surprise : la pression est de 1,5 bar. Bizarre faut que je demande à madame ce qui c’est passé en mon absence. A mon premier coup d’œil aucune fuite apparente.

        Pour le bois je l’ai commandé déjà au mois d’août denier mais il est stocké dehors sous la bâche. Le bistre se forme quand même.

        Pour la température, j’en suis conscient que ce n’est pas assez mais je ne sais pas quoi faire pour qu’elle soit plus haute. Le fait que j’ai beaucoup de bistre, est ce que ça peut empêcher la chaudière de chauffer ? Ou alors le circulateur est bien trop puissant ? Car le mien il est branché sur le niveau 1 en mode radiateur.

        Mon laddomat est bizarre car l’eau rentre dans la chaudière même si c’est pas 65 degré.

        Vlad

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      2. Vlad,

        1,5 bars, ce serait bien de le garder comme ça 🙂

        Le Laddomat est fait pour faire rentrer l’eau. Tant qu’elle n’est pas à 65°, c’est normal qu’il fasse entrer l’eau pour la réchauffer. Lorsque c’est supérieur, il est sensé faire aller l’eau vers le ballon tampon. Donc ça ne me choc pas.

        Oui, le bistre est isolant. Il empêche donc un peu l’échange d’énergie. Mais ce n’est pas 100%. Il devrait y avoir un peu d’échange tout de même. Il faudrait bien gratter et faire un feu le plus vif possible.

        Oui, il faut vraiment faire le feu le plus vif possible pour maximiser la performance, la double combustion aussi. Surtout lorsqu’on à un ballon tampon et qu’on peut se servir de l’eau plus tard.

        Les circulateurs sont souvent réglable. Il est généralement possible de baisser un peu sa vitesse ? Mais c’est probablement pas le problème…

        A bientôt !

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  18. Vlad dit :

    Bonsoir Joseph,

    J’espère que le week-end end fut bon ?

    J’ai fais des séries de test pour pousser la chaudière à monter en température résultat maximum 73 degré même en laissant la porte du bas ouverte. Pourtant le bois est sec …

    La pression est restée à 1,5 bar en effet un amis est passé voir mon installation et il l’a volontairement baisser à 1,5 bar il dit que c’est suffisant. Finalement je l’ai laissé comme ça.

    Une question : la porte du haut est-ce que tu as aussi une planche coller contre la porte ? Elle sert à quoi ?

    Bonne semaine à toi et merci pour tes informations

    Cdt

    Vlad

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    1. Vlad,

      Oui, il y a une plaque isolante dernière la porte. Probablement pour éviter de perdre de la chaleur par la porte et préchauffer un peu l’entrée d’air secondaire.

      Pour démarrer le feu, j’ouvre la porte du bas moi aussi. Après je la ferme. Puis je ferme un peu le conduit et j’ouvre l’entrée d’air secondaire. Tout est dans le réglage de tirage automatique.

      73°C ça ne m’inquiète pas trop, je trouve ça plutôt normal. Moi j’ai réglé pour avoir plutôt 80°C.

      A bientôt,

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  19. Vlad dit :

    Joseph,

    Qu’entends-tu par « tout est dans le réglage de tirage automatique » ?

    Parce que moi j’ai l’impression que j’ai un problème avec le tirage. Déjà le régulateur de tirage reçu il réagit pas même si je le met à 60 degré le clapet du bas ne se ferme pas. Ça m’embête de vider la chaudière pour le changer.

    Puis je me suis jamais servi de l’entrée d’air secondaire. Je savais même pas que ça peut servir pour le tirage. Faudra que j’essaye.

    Enfin, j’ai fais comme toi j’ai retiré le chapeau mais rien ne change toujours du bistre et le tirage bof bof. Ça tire mais pas assez.

    Est-ce tu t’en sers du régulateur de tirage ?
    Comment tu as régler pour atteindre 80 degrés ?

    Merci

    A bientôt

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    1. Vlad,

      Plus la trappe du bas s’ouvre, plus il y a de flammes vives. C’est un réglage à trouver pour que les flammes soient vives, mais pas trop pour que l’énergie ne s’échappent pas trop vite par le conduit.

      Normalement, arrivé à ton réglage, elle doit se refermer lentement. Pas complètement, il faut de l’air au feu. Mais 60, c’est trop bas. Si tu ferme à 60, le feu va s’étouffer et ne jamais monter en température. Vise plutôt 80 ou 90° et c’est le Laddomat qui ferra le travail de stocker l’eau assez chaude.

      L’entrée d’air secondaire joue un peu sur le tirage, mais pas forcement en bien. Il faut qu’elle soit ouverte pour apporter de l’air à la seconde combustion : celle des fumées. ce qui permet de polluer moins et aussi de moins bistrer.

      Après, il faut voir si le conduit est vraiment bien. Il y a des conduits qui ne tirent pas assez. Il faut maintenir une très bonne température, il faut qu’il ne soit pas trop tortueux, assez large… bref, c’est tout un art, difficile à expliquer par message. Mais sans tirage, le feu n’arrivera jamais à être assez vif.

      A bientôt,

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  20. boobndood dit :

    Bonjour Joseph; bravo et merci pour tout ce boulot – énorme en vrai ! – d’essais techniques et de commentaires bien documentés! Je suis arrivé sur votre site en suivant la piste du poêle hydro Vesta. J’ai bien aimé votre retour d’expérience, qui m’a confirmé ce que je pressentais: une installation de poêle hydro pour le chauffage, c’est pas du gâteau, et ce poêle ..ben on en a pour son argent, c’est à dire pas terrible.. On le trouve aujourd’hui à 528€, ce qui est plutôt bluffant, mais, éclairé par votre aventure, je vais passer mon chemin. Et garder mon poêle simple, non-hydro. Il faut dire que je n’ai pas la même problématique, et déjà une installation chaudière électrique-ballon-plancher chauffant.
    Mais en tout cas je suis bien content de vous avoir découvert à cette occasion; je vous ai lu un peu plus, sur d’autres sujets. C’est très intéressant, et ça me parle souvent parce que je suis aussi un peu curieux et bricoleur . Vous êtes un vrai petit Wikipédia!
    Et vous faites œuvre utile en publiant tous ces articles.
    Je vous salue bien cordialement, et encore bravo!
    Doody

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    1. Bruno,
      L’eau de sortie de chaudière passant justement dans cette soupape en permanence, elle mesure la température constamment, sans avoir besoin de serpentin extérieur.
      C’est l’avantage de cette solution et la raison pour laquelle je l’ai choisie.

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